Le voyage en Turquie permet au plan d’Evan Ferguson de se former alors que l’Irlande compte à rebours jusqu’à Athènes

Dans le hall d’un somptueux hôtel de la périphérie d’Antalya, il y avait un crépitement d’émotion dans la voix de Stephen Kenny lorsque la discussion s’est tournée vers la présentation du plan d’infrastructure sur 15 ans de la FAI.
Il était déjà en Turquie lors de son lancement, plongé dans les préparatifs de la qualification de vendredi en Grèce qui dictera le ton du reste de son année, mais l’importance de la proposition ambitieuse ne l’a pas échappé.

Un journal du dimanche a construit sa couverture autour de l’absence du visage de Kenny de la production, rappelant qu’aucun sujet n’est sûr lorsqu’il s’agit de spéculations autour de sa position. Un autre article de journal anglais présentant Lee Carsley comme successeur possible, un thème récurrent qui frôle la campagne, rappelle que l’environnement managérial peut ressembler à des eaux infestées de requins.

Evan Ferguson and Will Smallbone (left) during an Ireland training session in Antalya, Turkey. Photo: Stephen McCarthy/Sportsfile

Pour être juste, les réflexions de Kenny sur la vision à plus long terme du jeu sont nées de sa propre expérience de la perte de son emploi en tant que jeune manager dans un pays sans industrie fonctionnelle.

« Les implications du Brexit et la façon dont cela se matérialise sont tous de grands défis pour la FAI et les clubs », a-t-il réfléchi. « C’est très difficile de développer des joueurs.

«Ce n’est pas une industrie; il n’y a pas d’emplois. Vous devez prendre des risques si vous voulez travailler, et peu de gens sont prêts à prendre ces risques parce que vous mettez votre famille en danger.

« Idéalement, il devrait y avoir des entraîneurs d’académie à temps plein dans tout le pays qui peuvent produire des joueurs dans un environnement qui améliore les ligues U-17 et U-15 et élève les normes, ce qui permet aux joueurs d’entrer plus tôt dans les équipes premières. Mais c’est difficile.

« Si quelqu’un perd son emploi, il n’a nulle part où aller. Ils doivent retourner à l’emploi ordinaire et ensuite, en ressortent-ils encore? L’employeur souhaite-t-il reprendre un entraîneur, sachant qu’il pourrait reprendre l’entraînement ? L’entraîneur doit faire passer sa famille en premier. Une industrie crée ce niveau de stabilité, d’égalité si vous voulez.

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